Le février 2012 Le Monde met en ligne un article d'Amélie Nothomb qui rend compte du dernier roman d'Elsa Fottorino:
"(...) Le roman a
la bonne idée de ne pas regorger de marqueurs temporels, tels que des
événements ou des titres de film. (...) Elsa Fottorino a 26 ans. Comment un auteur né en 1986 réussit-il ce tour
de force de faire sentir de l'intérieur une époque à laquelle il est
étranger ? Sacrée question. (...) L'intuition d'Elsa Fottorino semble être que l'essence
de ces années 1960, c'est la disparition. (...) Pour être l'enterrement de
première classe des années 1960, le roman d'Elsa Fottorino dégage le
contraire d'une poésie de proximité : faut-il parler d'une poésie
d'éloignement ? (...) ce livre très construit et dont l'un des charmes est
que, à l'instar d'un crime gratuit, on n'en saisit pas le mobile. De
qui ou de quoi Elsa Fottorino écrit-elle la nécrologie ?"
Elsa Fottorino est la fille d'Eric Fottorino, un ancien journaliste du Monde et ancien directeur du Monde.
Dans son édition du 22 janvier 2010 Le Monde avait trouvé "prometteur" le premier livre d'Elsa Fottorino. A l'époque Eric Fottorino dirigeait Le Monde.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
jeudi 2 février 2012
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