« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mardi 7 février 2012

Le Nouvel Observateur sanctifie son ancien employé Franz-Olivier Giesbert.

Franz-Olivier Giesbert dirige Le Point et a travaillé au Nouvel Observateur de 1971 à 1988.

Dans Le Nouvel Observateur du 2 février 2012 Jacques Nerson rend compte du dernier livre de Franz-Olivier Giesbert:
"Ce qu'il y a de plus émouvant dans le livre de Franz-Olivier Giesbert c'est la disparité entre l'auteur et son sujet. L'auteur, on le connaît bien: il a officié dix-sept ans au "Nouvel Obs". Rappelez-vous la stupeur causée, en 1988, par son transfert chez Robert Hersant. Après "le Figaro", il y eut "le Figaro Magazine", "le Point" - qu'il pilote actuellement-, la radio, la télévision, l'énorme retentissement de ses portraits des présidents Mitterrand, Chirac et Sarkozy et ses romans qui lui ont valu plusieurs prix prestigieux. A n'en pas douter, celui que les amateurs d'acronymes surnomment "FOG" est l'une des plus brillantes figures de nos médias. Elégamment désinvolte, insolemment doué, le jeune loup au sourire narquois n'a rien perdu de l'audace, de la vigueur et du flair qui caractérisent l'espèce. (...) il recourt au même procédé que Proust dans "Contre Sainte-Beuve" (...) ".

Au fait, le titre de l'article de Jacques Nerson est: "God save FOG".



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