François Cérésa a travaillé au Nouvel Observateur, ce temple de l'indépendance.
Dans un blog mis en ligne sous la bannière du Nouvel Observateur Bernadette Atlan rend compte du dernier livre de François Cérésa le 20 février 2012:
"(...) D’Artagnan de la plume, il dépoussière
le genre en insufflant une vivifiante insolence dans ses récits:
salutaire démystification de ces existences qu’on voudrait à jamais
calcifiées dans une roide vertu pour l’édification des générations
futures. Il nous distille sur ces êtres authentiquement libres des
informations autrement plus intéressantes que celles divulguées par
d’austères universitaires.(...) Un style musclé, et pour tout dire
couillu, qui fait mouche. Merci à l’écrivain iconoclaste et truculent,
épigone de Rabelais, dont le talent nous régale de récits bien troussés,
enlevés, drôles et qui dilate nos poumons d’un stimulant bol
d’oxygène. Jouissif !"
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
vendredi 24 février 2012
Le site du Nouvel Observateur trouve "couillu" le style du livre d'un ancien du Nouvel Observateur.
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