Interview de Geneviève Fioraso, ministre " socialiste " , par l'association Jeunesse et Entreprises (cela ne s'invente pas) :
" (...) Il est essentiel de donner aux étudiants une meilleure lisibilité du monde des petites et moyennes entreprises en les sensibilisant au fait qu’il s’agit des acteurs majeurs de la création d’emplois. (...) nous devons réfléchir à une plus grande implication des acteurs socio-économiques dans l’enseignement supérieur (...) De manière générale, je crois profondément, pour chacun de ces enjeux, à l’utilité des intervenants extérieurs, à commencer par les entrepreneurs. (...) les associations comme la vôtre (mais je pense aussi à « 100 000 entrepreneurs », par exemple) ont leur rôle à jouer, majeur, pour mobiliser le monde de l’entreprise en cohérence avec les acteurs de l’enseignement supérieur.
Il faut décloisonner ces deux mondes (...) le rapprochement entre établissements et entreprises est donc indispensable (...) favoriser ces rapprochements nécessaires entre acteurs de l’enseignement supérieur et monde de l’entreprise. (...) renforce les échanges indispensables entre le monde de l’entreprise et l’université (...) Il ne s’agit pas, pour le monde universitaire, de renoncer à son identité ni à ses exigences propres, mais de s’ouvrir, pour le bénéfice de tous, au monde de l’entreprise. (...) Il est urgent, presque impératif de développer chez nos jeunes une meilleure connaissance de l’entreprise et des acteurs socio-économiques. C’est dès le plus jeune âge, dès les premiers parcours scolaires, qu’il faut développer l’esprit d’entreprise. (...) C’est dès l’école que nos jeunes doivent découvrir les métiers, comprendre le monde du travail, et s’habituer à une approche pédagogique et professionnelle croisée. (...) La diffusion de la culture de l’innovation, très fortement liée à celle de l’entrepreneuriat, est un enjeu majeur pour notre pays, qui dépasse l’enseignement supérieur. (...) des méthodes qui développent l’esprit d’entreprise (...) l’invention de ce principe de la diffusion des cultures entrepreneuriales, comme sa première mise en oeuvre, se sont faite à l’initiative du gouvernement de Lionel Jospin, avec les « Maisons de l’Entrepreneuriat ». (...) " .
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
vendredi 10 mai 2013
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