« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

mardi 28 mai 2013

La droite est au pouvoir (36).

Le député " socialiste " Christophe Castaner utilise son blog pour faire avec empressement le service après-vente de l' OCDE, une organisation dont les experts sont les " Promoteurs inlassables de la mondialisation (et de son triptyque privatisation-dérégulation-libéralisation) "  :

" « Même si la confiance s'améliore au niveau international depuis quelques mois, le PIB réel [de la France] ne progresserait que lentement de 0,1 % en 2013 et 1,3 % en 2014, selon les projections de l'OCDE », présentées dans un rapport remis mardi 19 mars 2013 par son secrétaire général, Angel Gurría, au ministre de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici.
« La faiblesse des marges des entreprises et leur endettement élevé pourraient limiter la reprise de leur investissement. Le taux de chômage continuerait d'augmenter avant de se stabiliser à 11,25 % fin 2013 », prévoit l'OCDE.
À l'heure actuelle, la France a une occasion unique de mettre en oeuvre une stratégie vigoureuse et ambitieuse de réformes qui restaurera ses finances publiques, créera des emplois et stimulera la compétitivité de ses entreprises. Une économie française plus productive et plus compétitive n'est pas seulement un but national, c'est aussi un élément important d'une Europe plus forte.
Tout en reconnaissant que
« les gouvernements récents ont fait preuve d'une détermination louable à restaurer les finances publiques après des décennies d'augmentation de la dette », l'institution recommande « une réduction des dépenses publiques […] pour « diminuer le déficit budgétaire et permettre la baisse des prélèvements sur le travail et les entreprises – une composante essentielle des futurs programmes en faveur de la compétitivité ».
Les efforts de réduction du déficit «doivent se poursuivre comme prévu», tout en laissant cependant « les stabilisateurs automatiques jouer pleinement ».
C'est, je crois, une recommandation sage, qui revient à s'en tenir à l'effort prévu et à ne pas ajouter encore de l'austérité à notre faible croissance.
Pour stimuler la création d'emplois,
«des réformes du marché du travail - notamment une nouvelle définition du licenciement économique, la simplification des procédures de licenciement et l'amélioration de l'efficacité de la formation professionnelle et des services d'accompagnement vers l'emploi - sont indispensables », souligne également l'OCDE, jugeant que, dans ce sens, la négociation de l'ANI sur la sécurisation de l'emploi entre les partenaires sociaux est « opportune ».

L'EMPLOI DES JEUNES ET DES SENIORS, « LE TALON D'ACHILLE DE LA FRANCE »
Par ailleurs, les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes
« imposent d'entreprendre des réformes de grande ampleur », estime l'organisation internationale. Elle recommande de « remplacer les nombreux programmes existants de soutien au revenu par une extension du revenu minimum aux jeunes adultes », mais cette évolution « doit s'accompagner d'une obligation plus stricte de se former, de rechercher un emploi et d'accepter les offres qui leur sont proposées ». Selon l'OCDE, « le niveau élevé du salaire minimum français évince les jeunes les moins qualifiés du marché du travail ».
L'emploi des jeunes et des seniors « reste, malgré des progrès récents pour ces derniers, le talon d'Achille de la France », pointe encore l'organisation. Le taux d'emploi des 60-64 ans « reste le plus faible des pays de l'OCDE, de sorte que la durée moyenne passée en retraite est l'une des plus longues ». L'organisation affirme également que « par rapport aux autres pays, les salaires relatifs semblent en France élevés pour les jeunes et les seniors. Les pouvoirs publics pourraient encourager les partenaires sociaux à placer la question de la progression salariale en fonction de l'âge au coeur des négociations salariales, y compris dans le secteur public ».
Sans faire des propos des experts de l'OCDE la doctrine de notre action il convient de s'en inspirer et de voir comment les outils déja mis en place: pacte de compétitivité, emplois d'avenir, contrat de génération...sont des armes de destructions massives du chomage qui montent aujourd'hui en puisance ! "

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