Depuis 1981 Jacques Drillon officie au Nouvel Observateur où rien de ce qui est culturel ne lui est étranger.
Jacques Drillon a un talent indéniable pour les pratiques de copinages et plus particulièrement pour les renvois d'ascenseurs.
1/ Jacques Drillon a publié deux livres (un en 1998 et un en 2009) chez Gallimard dans la collection L'Infini dirigée par Philippe Sollers, lequel Sollers écrit parfois dans... Le Nouvel Observateur.
Dans Le Nouvel Observateur du 9 novembre 2006 Jacques Drillon rendait compte d'un livre de Philippe Sollers:
" On aurait bien aimé, au lycée, avoir un professeur de littérature comme Sollers. Qui aurait su tout comprendre et tout expliquer. Qui ait la littérature dans le sang. (...) cette suite de leçons étincelantes (...) c’est un livre où il y a beaucoup de sommets (...) Proust n’est pas loin, et c’est le plus élevé, dix pages d’anthologie (...) Vers la fin, le professeur Sollers (on pourrait l’aimer pour ce livre seulement) cite d’ailleurs un distique de Du Fu (viiie siècle) (...)".
2/ Jacques Drillon a publié un livre en 2003 chez Gallimard dans la collection L'un et l'autre créée et dirigée par Jean-Bertrand Pontalis.
Dans Le Nouvel Observateur du 31 mars 2011 Jacques Drillon rend compte du dernier livre de Jean-Bertrand Pontalis:
" On aime beaucoup ce petit volume à la fois savant et tranquille, perspicace et modeste. (...) son discernement naturel (...) ".
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 3 juillet 2011
Jacques Drillon: ascensoriste distingué du Nouvel Observateur et de Gallimard.
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