Dans une tribune publiée par Les Echos le 29 juillet 2011 l'ancien premier ministre "socialiste" Michel Rocard écrit:
"(...) En outre, 17 pays d'Europe se sont donnés une monnaie commune, l'Euro. Ils ne peuvent donc plus dévaluer chacun de leur côté. C'est un progrès collectif important, mais qui suppose que l'Euro soit géré comme une vraie monnaie commune, c'est à dire avec une totale solidarité. Imagine t-on, avant l'Euro, que la France ait pu renvoyer la Seine Saint Denis ou la Corse devant les marchés financiers pour solder leur dette internationale? (...)"
Un article mis en ligne le 26 janvier 2011 par capital.fr montre qu'en 2009 la dette par habitant de la Seine Saint-Denis était la 33ème des départements français par importance (590 € par habitant pour les séquano-dionysiens alors qu'elle était de 1 376 € par habitant pour les corrèziens). Source: http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/dossier-finances-publiques/la-dette-des-departements-s-est-envolee-de-55-depuis-2001/%28s%29/4/%28o%29/d
Il n'est pas impossible qu'il soit pertinent de s'interroger sur l'usage de "la Seine Saint-Denis" comme exemple par Michel Rocard dans un article dont le titre était: "Marchés financiers: la tempête approche".
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 31 juillet 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire