De septembre 2006 à fin juin 2011 Isabelle Giordano a produit et animé Service public (du lundi au vendredi, de 10h à 11h) sur France Inter, une station du service public.
Présentation de l'émission sur le site de France Inter:
"Isabelle Giordano et toute la pugnace équipe de "Service Public" sont, depuis septembre 2006, au service des consommateurs pour les défendre et éclaircir les enjeux de la consommation. "Service Public" fait peau neuve en cette rentrée 2010 et s’intéresse aussi désormais aux sujets de société, aux thèmes liés à l'actualité, aux initiatives citoyennes et aux modes de vie. (...)".
Le dimanche 3 juillet 2011 Le Journal du Dimanche publie une interview d'Isabelle Giordano. Interrogée sur sa nouvelle émission de la rentrée (septembre 2011) l'ancienne employée d'Antenne 2, Canal +, Europe 1, France 3, France 2 et actuelle collaboratrice de Femme Actuelle, Arte et France Inter dresse le bilan de 5 saisons de Service public.
Le lecteur attaché aux valeurs du service public aurait pu s'attendre à ce qu'Isabelle Giordano dise en quoi l'émission Service public a eu des effets concrets, par exemple, contre la marchandisation ou pour un égal accès de tous à des prestations de service public de qualité... mais l'auteure de Passionnément! a préféré réagir comme une speakrine de TF1:
" Service public est mon bébé et celui d’une équipe formidable, à laquelle je suis attachée. En cinq ans, nous avons gagné 200.000 auditeurs. L’émission continuera."
Isabelle Giordano est une adepte (infiltrée dans le service public) de la religion de l'audience avant tout.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 3 juillet 2011
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