« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

vendredi 6 janvier 2012

Jacques Drillon, admirateur enthousiaste de son éditeur Philippe Sollers.

Dans Le Nouvel Observateur du 5 janvier 2012 Jacques Drillon rend compte du dernier livre de Philippe Sollers:
"Le roman, ou plutôt ce traité de peinture en forme de roman (...) On ne sait où il excelle le plus: dans la raillerie, et même dans cette sorte d'éclat de rire lumineux qui lui appartient et le rend irremplaçable dans notre monde de tristes sires, ou dans l'admiration, la révérence, l'enthousiasme (...)."

Jacques Drillon a publié deux livres (un en 1998 et un en 2009) chez Gallimard dans la collection L'Infini dirigée par Philippe Sollers, lequel Sollers écrit parfois dans... Le Nouvel Observateur.
Dans Le Nouvel Observateur du 9 novembre 2006 Jacques Drillon rendait compte d'un livre de Philippe Sollers:
" On aurait bien aimé, au lycée, avoir un professeur de littérature comme Sollers. Qui aurait su tout comprendre et tout expliquer. Qui ait la littérature dans le sang. (...)  cette suite de leçons étincelantes (...) c’est un livre où il y a beaucoup de sommets (...) Proust n’est pas loin, et c’est le plus élevé, dix pages d’anthologie (...) Vers la fin, le professeur Sollers (on pourrait l’aimer pour ce livre seulement) cite d’ailleurs un distique de Du Fu (viiie siècle) (...)".

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