Gustav Leonhardt est mort le 16 janvier 2012.
Le 19 janvier 2012 le site du Nouvel Observateur met en ligne le compte-rendu rédigé par Bernard Loupias (du Nouvel Observateur) et initialement paru dans Le Nouvel Observateur du 19 mars 2009 d'un livre de Jacques Drillon (du Nouvel Observateur) consacré à Gustav Leonhardt:
"Qu'il se penche sur les règles de la ponctuation, sur l'art poétique de Baudelaire ou une sonate de Schubert, Jacques Drillon ne déroge jamais à sa ligne claire: élégance de la pensée et du style, précision et sobriété. (...) magnifique exercice d'admiration qu'il publie aujourd'hui sur Gustav Leonhardt. (...) Entre la biographie et l'essai, méditation sur l'art et leçon de maintien, «Sur Leonhardt» pose quelques questions intimidantes (qu'est-ce qu'un interprète? l'élégance?), auxquelles ce livre répond en ouvrant des pistes sur lesquelles on cheminera longtemps."
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
jeudi 19 janvier 2012
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