Jean-Pierre Elkabbach présente Bibliothèque Médicis sur Public Sénat.
Ce vendredi 13 janvier 2012 il a pour invité unique Alain Duhamel.
Voici comment Jean-Pierre Elkabbach commence l'émission :
" Bienvenue à Bibliothèque Médicis. Voici un exercice inédit, périlleux, en tout cas délicat: interroger Alain Duhamel. Nous sommes amis depuis plus de 35 ans, depuis ce jour où directeur de l'information je lui ai proposé de travailler à mes côtés à Antenne 2 puis beaucoup plus tard à France Télévisions [J.-P. Elkabbach et A. Duhamel ont aussi été collègues à Europe 1, la radio du marchand d'armes Lagardère]. Tout le monde connaît Alain Duhamel. Duhamel c'est une langue bien pendue, une plume incisive, acérée dans le plus pur style des mémorialistes du 18 ème. Vous avez réponse à tout Alain Duhamel et c'est pourquoi vous êtes à la fois un journaliste respecté, parfois détesté, surtout redouté et écouté. Et avec les années il semble que vous n'ayez plus peur de rien, plus peur de personne, comme si vous vous lâchiez. "
Alain Duhamel bredouille une vague réponse puis Jean-Pierre Elkabbach se lâche :
" Alors comme nous nous parlons et nous nous voyons presque chaque jour je crois qu'il serait hypocrite de nous vouvoyer et nous allons essayer pour la première fois "
et Alain Duhamel d'enchaîner promptement :
" De toute façon tu n'y arriverai pas "
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
samedi 14 janvier 2012
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