On savait que le-patron-de-Libération-Nicolas-Demorand adorait injecter les termes " complexe " , " paradoxal " et " profond " dans ses (mauvais) éditoriaux.
Mais il fallait aussi prendre en compte son usage intensif du terme " mutation " et de ses dérivés.
Florilège :
_ le 5 avril 2011 Demorand titre son éditorial " Mutation " .
" (...) des mutations de doctrine (...) " .
_ le 5 septembre 2011 : " (...) une mutation bâclée de la formation des enseignants (...) " .
_ le 8 septembre 2011 : " (...) l’idée de terroir connaît aujourd’hui une mutation accélérée (...) " .
_ le 13 septembre 2011 : " (...) les mutations qui nous occupent (...) " .
_ le 28 octobre 2011 : " (...) mutations technologiques (...) " .
_ le 25 novembre 2011 : " (...) mutations technologiques (...) " .
_ le 12 mars 2012 : " (...) les mutations à l’œuvre dans le monde du travail et de l’entreprise. (...) " .
_ le 17 décembre 2012 Demorand titre son éditorial " Mutation " .
" (...) Pour que cette mutation urgente et impérieuse aboutisse enfin (...) " .
_ le 23 décembre 2012 : " (...) énergies constructives qui engagent une mutation profonde, efficace, généreuse (...) " .
_ le 6 février 2013 : " (...) La presse écrite, qui vit une période de mutation d’une profondeur exceptionnelle (...) .
_ le 7 février 2013 : " (...) la presse écrite traverse une mutation aussi passionnante que dangereuse pour sa survie même (...) " .
_ le 7 juin 2013 Demorand titre son éditorial " Mutations " .
" (...) Autant de mutations (...) .
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
mercredi 12 juin 2013
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