Le 8 juin 2013 le site du JDD met en ligne une interview du député " socialiste " Jean-Marie Le Guen:
" La réforme à venir (...) la réforme des retraites (...) Il faut avoir le courage et l'ambition de le faire (...) la réforme (...) Si nous montrons aux marchés et aux observateurs que nous équilibrons le système des retraites, public et privé, ce sera un élément fondamental pour la crédibilité de l'économie française, donc pour la croissance et l'emploi. "
Jean-Marie Le Guen est touchant de sincérité : il nous dit clairement qu'il considère qu'être un élu de la République c'est agir pour les " marchés " et les " observateurs [c'est à dire les éditocrates, les agences de notation, les chiens de garde] " .
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
lundi 10 juin 2013
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