« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.

lundi 10 juin 2013

Que c'est bon de voir BHL se faire lécher par Le Point, un hebdomadaire dont le pigiste phare est BHL.

Le 9 juin le site du Point met en ligne un article de Nathalie Rheims consacré à une sublime prestation télévisée du génial BHL qui fait régulièrement l'offrande de son journal aux lecteurs du Point :

" Bernard-Henri Lévy, le Magnifique !
Il a suffi de voir, samedi soir, Bernard-Henri Lévy préciser que la chemise blanche ouverte ne convenait pas à l'émission de Ruquier pour savoir qu'à la télévision, et donc dans l'image, le philosophe est chez lui. Il sait de quoi il parle lorsqu'il présente son point de vue sur une exposition à la fondation Maeght, ainsi que sur le livre qu'il lui consacre (...)  En le voyant, en l'écoutant, hier, parler d'un grand tableau d'Amselm Kiefer représentant la puissance du surgissement d'un monde, je me demandais qui d'autre que lui pouvait faire ce genre de chose au milieu d'une émission de divertissement regardée par des millions de téléspectateurs. Il a cette capacité, cette hauteur de vue et aujourd'hui, peut-être un peu plus, cette sagesse, qui permettent à la pensée de ne pas disparaître complètement dans un monde qui pourrait facilement plonger dans l'obscurité. Ici, l'intellectuel engagé est dans son rôle de vigie, fouillant l'horizon du regard, Bernard-Henri Lévy, le Magnifique. (...) Bernard-Henri Lévy semble avoir l'oreille fine. (...) Il faut remercier le philosophe de nous rappeler l'urgence qu'il y a à méditer sur notre servitude volontaire face à un monde d'illusions. "

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