Le 22 juin 2013 le site du Nouvel Observateur met en ligne une tribune du député " socialiste " Pierre-Yves Le Borgn.
" (...) notre pays, malade de ses déficits et de son endettement (...)
Cette rigueur budgétaire est la condition de la reconquête de notre compétitivité perdue (...) [Au nom de la " compétitivité " et de la-lutte-contre-les-déficits-et-l'-endettement les " socialistes " infligent aux chômeurs, précaires, bas-revenus des politiques qui aggravent leur situation et achèvent de les fragiliser]
Il faut ainsi s’attaquer à la fiscalité des entreprises. La France ne peut conserver un taux d’imposition sur les sociétés de 36,1% contre 29,8% en Allemagne et 23,5% en moyenne européenne. Les marges des entreprises françaises sont trop faibles en comparaison avec de nombreux autres pays de l’Union. C’est un handicap pour l’investissement et donc l’emploi. Il faut libérer le potentiel français de croissance, qui est grand, en modulant la réduction de l’impôt sur les sociétés en fonction de la taille de l’entreprise et de l’engagement d’investir, en allégeant l’imposition sur les plus-values pour encourager l’entrepreneuriat, en affectant l’épargne prioritairement vers les PME et les ETI, en rapprochant l’école de l’entreprise par une profonde réforme de l’apprentissage. (...) [même les dirigeants du Medef et de l'UMP n'osent pas être aussi ouvertement au service des dominants...]
Une réduction des dépenses publiques est possible (...) En traquant systématiquement toutes les dépenses inutiles, en optimisant l’engagement de l’État et des collectivités locales (...) [Pierre-Yves Le Borgn prépare sa reconversion en cost killer]
l’assainissement de notre économie, la réduction des déficits et de l’endettement, l’affirmation d’un Etat stratège (...) "
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 23 juin 2013
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