Karine Berger est députée " socialiste " des Hautes-Alpes et elle a beaucoup d'admiration pour Berger Karine.
Dans une interview mise en ligne par le site de La Provence le 16 juin 2013 elle se laisse aller à un numéro d'auto-promotion digne des gesticulations d'une Nadine Morano en boite de nuit.
Extraits :
J'ai vraiment l'impression que tout ce que je pensais faire et réaliser, ça s'est passé. (...) mon choix d'aller sur tous les fronts. Ce que j'ai délibérément fait pour émerger parmi les 577 députés. (...)
[Autosatisfaction et cynisme tranquille]
Une fois mes études achevées, j'ai adhéré au Parti Socialiste, j'avais 27 ans, dans l'idée d'être élue un jour. (...) mais je ne pensais pas y arriver aussi vite. (...)
[Bravo Karine Berger pour votre franchise]
je suis l'un des députés les plus visibles. J'ai le sentiment surtout d'être extraordinairement influente dans l'équilibre croissance - austérité. Ma voix a fortement porté et le Président de la République l'a entendue. De même pour la loi bancaire. J'avoue que cette capacité à faire bouger les lignes dès la première année de mon élection a sans doute surpris... C'est aussi le fruit de ma motivation, de mon ambition et de mon énergie. (...)
[Vous avez raison Karine Berger, rien de tel que de se passer soi-même la brosse à reluire]
je sais exactement ce que pensent les Haut-Alpins. (...)
[Madame Irma est à l'Assemblée nationale]
S'attacher à réguler la finance mondiale d'un côté et traiter du local d'un autre, c'est bien différent. Mais passionnant. (...)
[Karine Berger est une femme complète]
Beaucoup m'abordent en me disant : "On parle énormément de vous." (...)
[Et c'est Karine Berger qui parle le mieux de Karine Berger]
J'ai un véritable ancrage haut-alpin du côté maternel. À Chorges, précisément, où la famille de ma grand-mère s'est établie après 1780, venant d'Embrun. D'ailleurs, pour l'anecdote historique, deux dauphins - du blason d'Embrun - figurent toujours sur la porte d'entrée de la maison familiale à Chorges, qui demeure le point de ralliement de la famille. (...)
[Madame la baronne est trop bonne]
Au mois de novembre, je me suis aperçue que je n'avais plus dîné avec des amis depuis mon élection. Et ce soir-là, je suis appelée par Matignon et le Premier Ministre (...)
[Les servitudes d'un destin sans pareil]
Je suis une vraie intellectuelle, alors le plaisir de découvrir de nouvelles choses est enraciné en moi. En ce moment, je lis un livre en Italien et, sur ma table de chevet, j'ai le mensuel "Tangente" consacré aux mathématiques. J'aime pouvoir découvrir les facettes du génie humain. (...)
[Zola, Sartre et Bourdieu peuvent reposer en paix, la succession est assurée]
faire de mieux en mieux.
[ ... la publicité de la trop géniale Karine Berger]
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
mercredi 19 juin 2013
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