Dans Le Nouvel Observateur du 23 juin 2011 Jérôme Garcin rend compte du dernier livre de Marc Lambron :
"Marc Lambron est l'enfant naturel de Paul Morand, dont il partage l'amour pour Londres et New York, et de Roland Barthes, dont il suivit autrefois les cours au Collège de France. Avec le troisième volume de son «Carnet de bal», il signe en effet les mythologies de l'homme pressé. (...) De tous nos conseillers d'Etat, Lambron est décidément le plus curieux et le plus brillant. (...) Sous sa plume, le niveau monte. (...) l'ancien soldat-professeur aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan arpente la Ville Lumière avec une fascination balzacienne. (...) cet étourdissant recueil de portraits (...)."
Entre Jérôme Garcin et Marc Lambron c'est une vieille et belle histoire comme le notait le site du Plan B en juin 2008 (cf : http://www.leplanb.org/Juin-2008.html):
" (...) 5 juin [2008] (...) Le site littéraire du Nouvel Observateur (http://bibliobs.nouvelobs.com) annonce que Jérôme Garcin, chef du service culturel du Nouvel Observateur, a reçu le prix Duménil pour son ouvrage Son Excellence, monsieur mon ami (Gallimard). Garcin y célèbre François-Régis Bastide, fondateur de l’émission « Le masque et la plume », dont hérita Garcin. Le Nouvel Observateur avait d’ailleurs célébré l’ouvrage dans ses colonnes au moment de sa parution (10.1.08).
Parmi les quatre membres du jury du prix Duménil se trouve Marc Lambron. Trois semaines plus tôt, le 15 mai 2008, Jérôme Garcin rendait hommage sur le site bibliobs.nouvelobs.com au dernier livre de Marc Lambron, Eh bien, dansez maintenant… (Grasset) : « Il brille et coupe. Marc Lambron, c’est du vif-argent. Une fine lame augmentée d’une bonne fourchette. » Trois jours plus tard, le 18 mai, le livre de Marc Lambron était léché dans l’émission de Jérôme Garcin, « Le masque et la plume » sur France Inter."
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 26 juin 2011
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