Le Canard enchaîné n'échappe pas, hélas, à l'une des pratiques les moins glorieuses de la presse: le copinage. Voici quelques échantillons.
_ Dans l'édition du 28 juillet 2010 André Rollin rend compte d'un livre d'Hervé Martin du Canard enchaîné:
"(...) piéton inspiré (...) photos intelligentes (...) une réjouissante ballade à travers Paris, où, sous l'oeil de Martin, tout devient découverte. Tout devient surprise."
_ Dans l'édition du 22 septembre 2010 Jean-Michel Thénard rend compte d'un livre de Judith Perrignon, une ancienne journaliste de Libération. Jean-Michel Thénard est aussi un ancien de Libération:
"(...) un premier roman rythmé par une petite musique très personnelle. Qui ravira même les esprits chagrins."
_ Dans l'édition du 27 octobre 2010 Dominique Simonnot rend compte d'un livre de Patricia Tourancheau de Libération. Avant d'être au Canard enchaîné Dominique Simmonot était à Libération:
"l'auteur, journaliste à "Libé " et fine connaisseuse de la police. (...) un récit passionnant."
_ Dans l'édition du 24 novembre 2010 André Rollin rend compte d'un livre de Cardon, un dessinateur du Canard enchaîné. Ce livre est préfacé par Jean-Luc Porquet, du Canard enchaîné.
_ Dans l'édition du 8 décembre 2010 Sorj Chalandon rend compte d'un livre de deux journalistes du Canard enchaîné: Frédéric Pagès et Jacques Lamalle. Ce livre est consacré à Cabu, du Canard enchaîné.
_ Dans l'édition du 2 février 2011 André Rollin rend compte d'un livre de Frédéric Pagès du Canard enchaîné:
"(...) son nouveau roman est un éclat de rire permanent. (...) Pagès s'amuse et nous amuse avec un sérieux plein de sourires (...) son roman, lui, est plein de jus et de magie..."
_ Dans l'édition du 8 juin 2011 Jean-François Julliard rend compte d'un livre d'Erik Emptaz qui est l'un des rédacteurs en chef du Canard enchaîné.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
vendredi 10 juin 2011
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