Dans Le Nouvel Observateur du 6 janvier 2011 Jérôme Garcin fait la "critique" d'un livre de Philippe Sollers, critique épisodique au Nouvel Observateur:
" Voici Sollers rajeuni par Stendhal et contaminé, jusque dans la phrase brève, primesautière, allègre, par l'indéfinissable grâce du plus italien et mozartien des écrivains français. Roman, rêverie, portrait, autoportrait, ode à l'amour-passion ? Ecrit au stylo à pompe sur un cahier Clairefontaine par le «survivant d'un passé perdu et sans lendemain», «Trésor d'amour» est tout cela à la fois. (...) Un Stendhal dont jamais on n'a mieux montré qu'ici la crépitante et clairvoyante intelligence (...)".
Le livre du crépitant Philippe Sollers est paru chez Gallimard, la maison d'édition du dernier livre du clairvoyant Jérôme Garcin.
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
dimanche 12 juin 2011
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