Franz-Olivier Giesbert et Olivier Todd ont été collègues au Nouvel Observateur de 1971 à 1977.
Aujourd'hui F.-O. Giesbert dirige Le Point et O. Todd est à la retraite.
Dans Le Point du 9 juin 2011 le cadet rend compte du dernier livre de son ainé en des termes qui fleurent bon cet entre-soi qu'on ne rencontre qu'au Nouvel Observateur:
"Souvent, Olivier Todd écrit l'oeuvre de sa vie. (...) Si l'on marche tout de suite, c'est grâce à la méthode d'Olivier Todd (...) virtuose du mentir-vrai (...) Tel est Olivier Todd : une sorte de Georges Braque de la littérature. Un cubiste, expert en collages. Avec un art consommé de la formule ("Je suis joyeux à en mourir"... "J'en veux aux pierres : elles nous survivent"... "Je m'étonne que rien ne m'étonne en profondeur"). (...)"
« (...) [ces] personnages de la scène médiatico-politique qui (...) miment la figure et le rôle de l'intellectuel (...) ils ne peuvent donner le change qu'au prix d'une présence constante dans le champ journalistique (...) et y importent des pratiques qui, en d’autres univers, auraient pour nom corruption, concussion, malversation, trafic d’influence, concurrence déloyale, collusion, entente illicite ou abus de confiance et dont le plus typique est ce qu’on appelle en français le "renvoi d’ascenseur" ». Pierre Bourdieu, « Et pourtant », Liber n°25, décembre 1995.
jeudi 16 juin 2011
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